L'impermanence des états émotionnels favorise l’évolution de l'individu ou l’expose au trouble (immuabilité, dépendance). Lorsqu’il est contraint de réagir à une situation imprévue à laquelle il ne dispose d'aucune réponse immédiate (réaction réflexe), il se voit confronté à un problème (tension psycho-émotionnelle). Il opte alors pour l'observation attentive :
je regarde mes ressentis (perceptions) et je sonde les messages de mes émotions pour éviter d'être envahi de pensées anxiogènes (ruminations)
ou pour la dualité :
je veux (plaisir) / je ne veux pas (souffrance)
Il adapte son comportement par l'action de son raisonnement ou de son intuition afin de réguler la pression d’une charge émotionnelle par sa pensée :
je fuis la proximité thérapeutique (soin) pour ne pas libérer (pour étouffer) ma colère
Faire un choix est l'abandon d'autres choix possibles, sachant que le renoncement oblige à réaliser un deuil, celui des alternatives écartées, en prenant le risque de l'erreur par convention, conditionnement, identification :
pourquoi ferais-je le choix catastrophique qui a été celui de mes parents ?
Discerner la cause d'un problème dans le champ signifiant des repères d’analyse logique :
comment, qui, quoi, pourquoi, où, quand, combien
engage sa résolution mais, si l'action consciente ne peut renvoyer la cause d’un bouleversement ou si sa source est indéterminée, la problématique est irréductible :
vous êtes contraint aux soins, même si vous réfutez leur nécessité
Son action étant alors limitée aux effets (significations) d'une situation durable, l’être doit ajuster sa pensée pour moduler sa réaction psychocorporelle et ainsi éviter de sombrer dans des actions irraisonnées.