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Le centrage permet de « déposer » un regard à l’intérieur de soi, de le déposer avec la volonté de le laisser, de le reprendre et de le consulter.

Ce regard intérieur se porte sur la substance des pensées en tant que projections de la personnalité (croyances, identifications, projections, comportements, représentations) et sur tous les éléments de l’espace psychique (sentiments, émotions, ressentis, sensations).

L’observation de soi créé la connaissance de soi par le discernement du raisonnement associé à la sensibilité de l’intuition des sens (l’un sans l’autre se trouve en échec).

La responsabilité peut se décrire en termes de volonté de choix et de décisions quotidiennes.

Par ses conditions de réalisation, le centrage pose le regard sur la responsabilité : « je reconnais ma cohérence interne comme mienne », qui est alors vue simplement comme la conscience d’une chose faite par la reconnaissance d’un élément de l’espace psychique intérieur (pensée du sentiment) et des raisons qui le déterminent (représentations, croyances).

L’acceptation de la responsabilité est de pouvoir dire : « je suis un être parfait » en portant la responsabilité d’avoir le sentiment d’être relativement ou raisonnablement parfait au travers des mots prononcés, « ma conscience accepte mon expression, je suis responsable de le dire sans culpabilité objective ».

La responsabilité d’une chose diverge de la culpabilité car elle reconnaît simplement l’agir (action d’avoir réalisé une chose).

La responsabilité implique l’individu seul.

La culpabilité renvoie au jugement d’un tiers ou à la responsabilité coupable de l’individu soumis à une autorité, à une obligation ou à un principe (un acte coupable est avouable et punissable, une pensée ne l’est pas).

Prendre le recul du centrage pour ajuster son regard sans préjugé (jugement) sur un élément particulier du vécu, facilite la mise à distance (détachement) d’un sentiment de culpabilité afin de se réapproprier la responsabilité.

Il est évident que porter le regard de la responsabilité nécessite une durée de temps pour l’accepter.

Avec l’acceptation de la responsabilité : « j’ai pensé, j’ai agi », il est possible de tisser des liens et d’identifier les motivations, de repérer des sentiments, de décoder les représentations ou de comprendre les enjeux relationnels, les intentions et les émotions ayant déterminé des situations, « je porte la responsabilité de tous mes choix passés qui engagent mes choix présents ainsi que ce que j’ai agi (réalisé) par le passé et que je vais réagir (agir en réaction) à présent ».

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