Le niveau de satisfaction des besoins porte des effets sur la vie quotidienne et conditionne la qualité du rapport que l’individu entretient au monde.
Certains besoins peuvent être subjectivement plus importants que d’autres.
Sachant que la complète satisfaction des besoins est relative, les situations de la vie quotidienne sont des occasions qui permettent d’évaluer leur satisfaction dans le sens quantitatif : « suis-je suffisamment vêtu pour avoir chaud ? » ou « suis-je rassasié après ce repas gastronomique ? ».
Pour faciliter leur discernement dans le sens qualitatif : « quels besoins ont été pourvus ? » et « de quels besoins ai-je ressenti un manque ? ».
Certains besoins fondamentaux sont interdépendants, ils demandent une réflexion particulière pour éclairer les conditions précises de leur satisfaction.
En considérant qu’il existe une relation étroite entre les besoins physiques et psychiques, la satisfaction ou l’insatisfaction de certains besoins ont des implications sur d’autres.
L’exemple typique est la fatigue par manque de repos qui affecte la concentration et la réalisation d’activités (besoin de s’occuper en vue de se réaliser).
L’incompréhension, le rejet et le manque de reconnaissance (besoin d’agir selon se valeurs) provoquent la tristesse ou la colère et la tendance à l’isolement social (besoin de communiquer).
Par ailleurs, le besoin de boire renvoie à l’hydratation mais le besoin de boire particulièrement de l’alcool renvoie à l’insatisfaction des besoins de se réaliser ou de communiquer.
La négligence ou les excès de certains besoins fondamentaux perturbent la résilience émotionnelle et dégradent la confiance et l’estime de soi qui se répercutent alors sur d'autres besoins (se nourrir, apprendre, se réaliser, se protéger, communiquer).
Comme les besoins influencent la relation à soi, leur considération et la connaissance de leurs conditions de satisfaction améliorent les rapports au monde.