« Qu'est-ce que c'est le bonheur ? » Chacun s'est évidemment posé cette question au moins une fois dans sa vie :
- « le bonheur c’est d'être détendu »
- « le bonheur c’est d'avoir ce que je désire »
- « le bonheur c'est de me sentir utile au monde »
- « le bonheur c’est de pouvoir partager mes sentiments »
- « le bonheur c’est de ressentir les choses et d'être moi-même »
- « le bonheur réside juste dans mon statut social et mes possessions »
Chacun aura compris que la forme du bonheur est très personnelle. En général, le bonheur signifie être dans un état de pleine satisfaction, l'être pouvant atteindre l'état de béatitude (paix, sérénité, harmonie). Le bonheur n'est pas nécessairement l'absence ou le soulagement d'une douleur, il est plus que cela. Il est possible d'être heureux alors même que la souffrance n'est pas totalement évitée. Si le bonheur était le principe négatif de la souffrance, il serait simplement un plaisir.
Le bonheur est l'idée (sentiment) que l'on se fait du meilleur état de soi-même. Le bonheur n'est pas une chose matérielle, il ne se mesure pas. Il n'y a donc pas de niveau de bonheur. Il y a bonheur ou il n'y a pas. L'état de bonheur peut durer une vie entière au contraire du plaisir qui est fugace (jouissance, extase, euphorie, exaltation). C'est une disposition d’esprit (état de conscience) qui permet de s’attirer la chance et de favoriser la destinée. Le sentiment de bonheur est l'équivalent du sentiment d'amour car ils transposent l'individu de façon identique dans un état de grâce, unique et atemporel, le premier dans sa relation à soi-même et l'autre dans sa relation au monde.
- le bonheur est une idée personnelle
- le bonheur se créé d'une disposition mentale optimiste
- le bonheur naît de la capacité à accueillir sincèrement les sensations
La société nous a donné sa définition du bonheur : « le bonheur c'est la satisfaction des désirs superflus ». Si nous réfléchissons bien, l’individu serait-il heureux juste en évitant ses manques et ses frustrations ? Beaucoup ont déjà constaté que la société propose un monde étrange de compétition et de domination dans lequel chacun se voit enfermé dans des croyances telles que : « tu seras heureux par ta position sociale (statut) ».
La sensation de plaisir et l'émotion de joie sont les éléments essentiels de l'état de bonheur. Pouvoir ressentir le bonheur commence donc par la capacité à exister par le contentement, à ressentir la joie, la jubilation, l'enthousiasme et à s'émerveiller. De plus, le sentiment d'être heureux émerge de la volonté : « je veux agir pour mon bien », de la responsabilité : « je suis actrice/acteur dans cette situation » et de la confiance : « c'est une bonne chose pour moi ».
Ce qui est important mais le plus difficile pour celui qui veut être heureux n’est pas de posséder la chose qui lui manque mais d’accepter son absence. D'autres conditions sont essentielles pour ressentir l'état de béatitude, attirer la chance et favoriser la destinée :
- nourrir la conscience d'être pleinement satisfait
- se connaître et s’accepter pour développer la confiance et l’estime de soi
- comprendre le sens des émotions, particulièrement les peurs (échec, conflit, rejet)
Jean-Yves