La reconnaissance est une validation de connaissance recouvrant plusieurs définitions.
Celle qui intéresse l’altérité considère le fait de légitimer (accepter) l'existence et la réalité (construite telle) d’une personne.
Le principe d’altérité accepte l’autre (original, autonome) comme un être différent de soi.
La reconnaissance d’autrui ne s’arrête pas à la couleur de sa peau ni à son statut socio-économique, elle concerne également son histoire (personnelle), son vécu (différent), sa sensibilité (propre) et ses représentations mentales (particulières).
Ce sont les divergences qui font toute la richesse des rapports humains : « par la reconnaissance et l’ouverture de ma conscience à l’autre, j’invite une compréhension différentiée du monde ».
La prise en compte de la distinction de chacun donne les moyens de tolérance et d’acceptation essentiels afin que chacun se réalise en tant qu’acteur (sujet) de sa situation.
La relation humaine qui s’établit sur la bienveillance et la reconnaissance de la dissemblance (altérité) permet alors à l'autre d'être lui-même en lui-même (distinct et indivisible) en formant les conditions essentielles de changement relationnel et de soi-même.
Reconnaître l’humanité d’autrui consiste à reconnaître l’humanité en soi (réciprocité) car reconnaître autrui c’est reconnaître l’autre en soi.