La relativité des perceptions et la divergence (fluctuation) des représentations (images mentales formées de l’expérience et des croyances) susciteront toujours des réflexions et des questionnements sur la reconnaissance (acceptation) de l’individualité.
S’aventurer sur le terrain mouvant de la norme (l'uniformisation des pensées et des comportements les réduit par leur simplification) est risqué car ce qui est vrai, ici et maintenant, ne le sera pas forcément demain ou ailleurs.
Il est donc souhaitable que chacun puisse exister par son altérité.
Un regard positif inconditionnel dénué d’engagement et d’intention permet d’accepter l’autre pour le comprendre, indépendamment de ses préférences et capacités.
Pour ce faire, il s’agit d’exclure le jugement en se libérant de son propre cadre de référence (représentations, repères, croyances).
La relation d’altérité se concrétise alors par des perceptions justes, libres et tolérantes.
Regarder autrui de façon positive, claire et réaliste favorise son développement et simultanément le mien : « je considère autrui comme porteur d’intelligence, de sentiments et de connaissances ».