La liberté est le principe essentiel de l’évolution existentielle.
Elle consiste dans l’absence de la nécessité du principe de causalité, c’est-à-dire la négation absolue du lien de conséquence de la cause à l’effet.
Une action sans résultat est donc une action libre.
Il s’avère que la liberté absolue relève du concept.
La conscience est libre et absolue lorsqu’elle n’est pas attachée à la dualité :
matière ◄ ► conscience ◄ ► ego ◄ ► autrui
elle devient alors conscience universelle par son état d’éveil (ouverture).
La conscience se libère par l’individuation (acceptation et détachement des attachements).
Le libre-arbitre montre que la liberté individuelle est une liberté relative en raison des limites établies par les injonctions éducatives et les nécessités de la vie sociale.
Ainsi, la liberté de la pensée pourrait être une liberté absolue si elle n’était attachée à l’inconscient de son passé (ombre, souvenirs), à ses idées orientées (croyances, expériences) et à ses représentations de conditionnement (comportements, serments, loyautés, sentiments).
Néanmoins, dans son monde, l’individu qui se défait de l’uniforme de ses rôles et de ses obligations est libre par son imaginaire dans les pensées qui le concernent.
La réflexion permet donc de comprendre que la liberté individuelle est relative, elle est une liberté conditionnelle qui concerne un degré de dépendance particulier en rapport immédiat avec les capacités matérielles et mentales « ainsi, certains sont plus libres que d’autres ».